Inbox : Sexisme, neige et littérature

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Il y a plusieurs semaines, je vous ai parlé du roman sur ma liste (critique ici) qui m’avait beaucoup inspiré. La première étant que les personnages était respecté et les messages véhiculé était pour moi important : le désencombrement, le moment présent … Fort de tout ces messages forts, je me suis précipiter à la fnac pour trouver d’autres romans.

J’en ai trouvé 2, et j’avoue que cela m’a pas mal interrogé car je trouve les propos très dangereux.

Alors avant de vous expliquer pourquoi je vais vous expliquer pour moi ce que c’est que le sexisme pour que vous compreniez ce qui ma dérangé. Pour moi, le sexisme c’est une certaines vision de la femme et de l’homme. La femme qui doit être fragile et faible  et l’homme protecteur. Cette vision très simpliste des relations humaines me posent plusieurs problèmes. En effet, aujourd’hui encore plusieurs femmes sont vus comme des objets sexuelles et cela très jeune (J’ai du expliqué à ma cousine de 13 ans pourquoi elle se fait siffler dans la rue). Sa pose aussi énormément de problème de confiance en soi, beaucoup de femme ont un syndrome de l’imposteur assez important. Mais ça pose aussi des problèmes du côté des hommes, quand ils expriment leurs sentiments : pleure … ou qu’il s’intéressent aux vêtement, maquillage …  La plupart sont mis de côté, ils ne se sentent pas normal. Ne pas exprimer la tristesse favorise la dépression, ne pas partager ces angoisses à aussi un gros impact sur la confiance en soi. Si nous devons allez encore plus loin tout ces clichés amènent à de grosse complication au niveau du vécu et de la vision de la sexualité. Il est important de savoir que des propos sexistes peuvent être exprimer par des femmes ou hommes. Les deux livres que je vais citer sont écris par des autrices. Ce qui montre que ces violence sont banalisés voir vu comme romantique. Je me pose des question sur ces livres mais en aucun cas sur les 2 autrices comme je n’ai lu qu’un de leur ouvrage.

Maintenant je vais vous illustrer mes propos ! Vous êtes prêt ? on y go !

Les jolies petits clichés : Laisse tomber la neige

laisse tomber la neige

Alors avant tout de chose, j’ai apprécié cette lecture. Les personnages ont une personnalité, l’histoire est présente même si je trouve qu’elle manque d’étoffe. Les liens qui unis tout les personnages manque un peu de contexte mais il y a vraiment un parcours initiatique autour de la résilience et du deuil qui est présent et assez bien étoffé. De plus le partie prit d’écrire les deux points de vues est très intéressant et donne du rythme au récit. J’ai beaucoup aimé le passage ou Hugo se rend compte que pleurer c’était naturel et non une faute grave. J’ai aussi beaucoup aimé quand Claire réparait la chaudière.

Mais alors, qu’est ce qu’il m’a posé problème ? Tout simplement qu’il est important de montrer le représentation qu’on certaines personnes concernant les clichés pour vous citer quelques exemples dans le bouquin : les femmes conduisent mal, c’est Hugo qui sauvent Claire de façon physique et Claire qui sauvent Hugo de manière sentimentales .. C’est la fille à la cuisine et l’homme sportif … Puis c’est à chaque fois Hugo qui raconte ce qu’il fait à Claire sur un plan sexuel et non l’inverse … Je pense qu’exposer des clichés ce n’est pas idiots si il y a un personnage pour montrer à quel point ils sont dépassés. Je m’explique la le livre à exposer des clichés, il ne s’en pas moqué ou ne les à pas démonté et c’est là ou cela me pose problème car pour moi c’est de la banalisation de micro violence sexiste. Séparé ca n’a l’air de rien mais regroupé cela exprime encore la difficulté de notre société à montrer l’équité homme – femme.

Cependant, les personnages avaient une personnalité, se remettait en question. J’ai tiqué sur plusieurs chapitre mais la totalité du livre ne m’a pas posé problème.

 Mais de quoi ca parle ?

Le jour où tout a commencé ? Celui où je me suis embourbée dans la neige, en pleine nuit, à 600 km de Paris, après avoir été plaquée devant l’autel. La Reine des neiges, c’était moi, version robe en lambeaux et pieds gelés. C’est là que j’ai cru voir un grizzly. Un plantigrade genre Chabal, debout sur ses pattes arrière et plein de poils, qui a rugi : « Qu’est-ce que vous faites sur ma propriété ? ». Hourra ! il y avait un habitant dans ce coin perdu. J’ai avisé la propriété : en fait, c’était un vieux chalet. Mais si je ne voulais pas mourir de froid, j’avais intérêt à convaincre l’autochtone de m’héberger pour la nuit… L’héroïne trépidante de Cécile Chomin bondit de page en page, et passe par toutes les nuances de la drôlerie et des sentiments, jusqu’à trouver l’amour là où elle n’était vraiment pas venue le chercher.

Le plaisir de te détester 

le plaisir de te détester

Alors, on est dans un roman qui à des propos qui me pose vraiment problème, notamment parce que je sais que c’est encore d’actualité. Avant tout, il faut que vous raconte comment j’ai vécu ma lecture.

Le début du roman parle d’une jeune femme avec de nombreux toc notamment du à une relation particulière avec sa scolarité et sa famille. Elle n’accepte pas son corps, n’a pas de boulot fixe et à une coloc qui est un idéaliste bordélique qui veut trouver l’amour et qui enchaîne les hommes qui ne lui conviennent pas. L’héroïne envie sa meilleure amie constamment et qui se retrouve face à ces démons c’est à dire ces anciens potes de promos. Là je me suis dis ! Super ! Un parcours initiatique, le partis pris des tocs qui bien traité peut avoir son intérêt, des personnages secondaires qui ont une personnalité et pour couronner le tout la jeune femme à un franc parler très direct qui peut être drôle.

J’ai parlé de la vision de la femme dans le paragraphe précédent qui pose problème. La c’est plutôt la vision de l’homme que je remets en cause. J’ai décroché du roman dès que David est apparu dedans. Ce personnage c’est un pénis plus qu’un être humain. On va passer sur le faite qu’il embrasse  Marie dès qu’il la revoit et surtout qu’il  l’embauche comme secrétaire sans lui avoir parlé de ces qualifications. Au mieux cela rappel le fantasme patron secrétaire, au pire c’est un pervers narcissique comme Chritian Grey de 50 nuances de grey.  A la suite de cette embauche on à deux chapitres entiers ou Marie qui à arborer une jupe culpabilise parce que cela fait réagir son patron, on a une scène ou il la bloque dans les toilettes en mettant son sexe contre elle, il la force à avoir un rendez-vous amoureux avec elle  .. Je trouve que c’est du harcèlement.

La ca me pose problème, parce que n’ayons pas peur des mots c’est la banalisation de la culture du viol. Dans tout le roman la fille idolâtre cette homme pour tout ces actes. Elle tombe amoureuse d’un pénis et non d’un être humain. Alors qu’une personne c’est un physique mais c’est surtout une personnalité. En outre, Marie finit par s’accepter parce qu’elle est un objet de convoitise et non parce qu’elle développe l’amour d’elle même. Puis l’histoire de la coloc qui se trouve un homme à la fin manque beaucoup de fond pour moi.

Odieuse vengeance ou sincère attirance ? Pour certaines personnes, les réunions des anciens du lycée sont un bon prétexte pour étaler son bonheur et sa réussite. Pour Marie, c’est surtout l’occasion de se prendre la réalité en face : célibataire, au chômage, au bord de la ruine, on ne peut pas dire qu’elle ait de quoi se vanter auprès de ses anciens camarades. Constat qui devient d’autant plus blessant lorsqu’elle se retrouve face à David, qu’elle a humilié dix ans plus tôt. Car le geek boutonneux de ses souvenirs s’est transformé en un chef d’entreprise charismatique. Alors, quand ce dernier lui propose de devenir son assistante, Marie hésite : doit-elle céder à la tentation de revoir David ou bien faire preuve de prudence et éviter cet homme qui a toutes les raisons de lui en vouloir ? A propos de l’auteur : Emilie Million a 25 ans (à deux ans près) et écrit depuis qu’elle est toute petite. Grande fan de romance, elle apprécie les héroïnes au caractère bien trempé et à l’humour singulier. Elle vit en Lorraine et aime se ressourcer dans la nature et en jardinant

 

Alors, je me pose plusieurs questions suite à mes lecture.  Outre, le faite que je me rends compte que raconter une histoire qui parait simple est très complexe, je me demande. Est ce que sexualité dans la littérature rime avec cliché ? (parce que la liste ne parle d’aucun épisode sexuel) Est ce que roman de supermarché doit forcément rimer avec mauvaise qualité ?

Pour répondre à ces question je dois lire beaucoup de choses donc si vous avez des livres à conseiller ! 😉

 

anna

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