Bienvenue à Marwen

Welcome To Marwen

Ce film, c’est un peu comme Forrest Gump. [oui le début de cet article commence très mal.]. En fait, il y a quelques semaines, j’écoutais le podcast de TFTC sur forrest gump. Les commentateurs avaient une phrase pour le décrire  » ce film il y a pleins de trucs du coup, on ne sait pas trop comment l’expliquer, mais c’est une sacré claque« . 

Cette phrase illustre parfaitement ce que j’ai ressenti en regardant Bienvenue à Marwen

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Il y a des films où je me souviens parfaitement de ce que je faisais à ce moment-là de mon état d’esprit et à quelle période de ma vie je l’ai découvert. J’en ai eu quatre des claques dans ma vie : la voleuse de livre, Patients, Mary et Max et Bienvenue à Marwen. Ces films m’ont aidé à passer des périodes de ma vie importante et ils ont tous plusieurs points communs.

Cependant, comme l’objectif de cet article  est de parler de Bienvenue à Marwen. Je vais vous parler que de ce film.

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  • Le traumatisme

Les œuvres ont souvent tendance associée traumatisme et faiblesse. Il y a énormément de série ou de film qui se moque des faiblesses des uns et des autres en proposant des blagues sur les personnes en situation de handicap et j’en passe. Pourtant, bienvenue à Marwen en parle comme d’un fait. Il s’est passé ça [insérer un acte traumatisant], voici l’incidence sur ca vie et comment il vit avec. Tout ca dans un énorme respect. J’aime beaucoup les œuvres qui parle de traumatisme. Cela peut paraître malsain, mais regarder, écrire, danser ou chanter sur les traumatismes permet de mettre des mots dessus et de trouver un moyen d’en parler.

  • Une personne ordinaire

Je ressens très peu d’amour en vers les personnages de mâle alpha parce que je trouve qu’ils sont très illusoires et véhicules des messages dangereux. Ne pas partager ces sentiments ne rend pas une personne plus forte, elle le tue à petit feu. Dans ce film, on suit Mark. Mark, c’est un peu monsieur tout le monde cela pourrait être ton voisin, ton cousin, ton frère ou ton oncle.  Pourtant, il va faire l’un des actes les plus courageux que j’ai vu au cinéma.

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  • Le chemin de reconstruction

De part, mon histoire les parcours qui m’inspire le plus sont les reconstructions. Ce qui parle du phénomène de résilience. Le monde qui nous entoure nous propose une diversité de choix et ce qui m’inspire le plus reste les personnes qui parlent de comment ils ont réussie à passer outre quelque chose. Non pas en faisant un power point et un discours qui ressemble à une publicité google, mais, quand il se met à nu et s’appuie sur les objets qui ont permis ca reconstruction. Un peu comme si un guide de château présentait un à un les objets de son épisode traumatisme. C’est un peu comme si on racontait la petite histoire dans la grande histoire qu’est le monde d’aujourd’hui.

Résilience definition wikipédia : La résilience est un phénomène psychologique qui consiste, pour un individu affecté par un traumatisme, à prendre acte de l’événement traumatique de manière à ne pas, ou plus, vivre dans le malheur et à se reconstruire d’une façon socialement acceptable. La résilience serait rendue possible grâce à la structuration précoce de la personnalité, par des expériences constructives de l’enfance (avant la confrontation avec des faits potentiellement traumatisants) et parfois par la réflexion, ou la parole, plus rarement par l’encadrement médical d’une thérapie.

  • La place de l’art dans tout ca

Il y a quelques années, je travaillais en EHPAD (Établissement Hébergement Personnes Âgées Dépendantes) et j’ai découvert l’art thérapie. Un processus qui permettait aux personnes victime d’Alzheimer (maladie avec des pertes de mémoire) de s’apaiser et de mettre des formes, des couleurs sur leurs souvenirs. On parle très souvent des artistes maudits qui ont besoins d’être triste pour créer, mais on parle très peu du processus inverse : des artistes qui ont besoin de créer pour se sentir mieux.  

et avec tout cela ca te donne un magnifique message d’espoir et quelque part, je me suis sentie comprise

L’histoire de Mark Hogancamp, victime d’une amnésie totale après avoir été sauvagement agressé, et qui, en guise de thérapie, se lance dans la construction de la réplique d’un village belge durant la Seconde Guerre mondiale, mettant en scène les figurines des habitants en les identifiant à ses proches, ses agresseurs ou lui-même.

 

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