L’attrape-rêves


Il était temps que je revienne avec un roman ! Pour commencer ce mois d’avril, voici une petite trouvaille rafraîchissante !

Point contexte un peu funky ! : Je me suis fait avoir, il y a une booktubeuse qui à beaucoup d’effet sur mon porte-monnaie sur mon porte monnaie, c’est Margaud liseuse. Déjà, j’ai réorganisé ma façon de lire. Je change ma pile à lire toutes les saisons avec des livres non lues de ma bibliothèque. J’ai l’impression d’avoir plein de nouveaux bouquins ! Puis elle a conseillé ce fabuleux bouquin qui était prévu pour ma pile à lire d’octobre. (finalement je l’ai lu bien avant ).

J’ai une tante merveilleuse qui dit souvent que dans notre jeunesse « On est tout feu tout flamme « ! Ce livre le reflète très bien cet idéalisme, admiration, sa recherche de place, ces premiers émois, ces premiers amours, ces peurs ou encore ces maladresses. On a ici un roman qui nous parle de différence et de racisme. De consentement et critique de la masculinité toxique. Mais aussi du rapport à la nature. De cette lutte perpétuelle entre l’évolution de notre société et la recherche de travail qui prend tellement d’ampleur qu’elle modifie la nature. Ce roman est très maladroit dans son écriture, mais il a un esprit et une patte qui inspire la liberté de croire en ces idées, même si elles ont parfois des conséquences. Elle parle de la place et le dilemme perpétuel d’un ados ou d’un adulte entre  » est ce que je fais ce qu’on attend de moi ou est ce que j’impose ma différence ». Toutes ces questions d’identités qui nous traversent l’esprit tout au long de la vie. Quand je l’ai lu, je me suis dit, je serais ravie qu’une jeune fille ou un jeune homme tombe par hasard dessus. Sur cette histoire d’amour un peu convenu, mais pleine de vie.

Au faite ca parle de quoi :

Louise vit au bout du monde, tout là-haut, dans une vallée belle et rude dont les rares habitants n’aiment pas se mélanger avec ceux « d’en bas ». Alors, quand un nouvel élève déboule dans la classe en cours d’année, Louise, comme les autres, pense à une erreur. Non seulement Chems n’est pas de la vallée, mais il est différent, avec ses cheveux longs, la couleur de sa peau, la vieille caravane dans laquelle il vit avec sa mère au milieu des bois… C’est cette différence que Louise trouve attirante. Elle est bien la seule. Pour les autres, comme son père, un étranger n’a rien à faire dans la vallée où le travail manque, où la scierie du coin bat de l’aile. Louise se sent coupée en deux. Mais Chems va prouver qu’il aime cet endroit comme s’il y était né. Quitte à le défendre au péril de sa vie.

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