Depuis l’an dernier, je regarde le cinéma autrement. Plus on écoute des avis et on se documente sur un sujet, plus on fait attention à des détail. Pour le cinéma par exemple c’est le mélange des plans et de la musique, les sous entendus scénaristiques et parfois la colorimétrie. Tout cela permet de créer une expérience cinéma plus active voir parfois carrément unique. Je ne qualifierais pas Crazy Rich Azian comme unique. Le scénario est très classique et sans réel surprise. Cependant, j’ai eu l’impression d’être à un feu d’artifice permanent. Ces couleurs pétantes, ces tours spectaculaires … Une colorimétrie qui fait beaucoup pensée au nouvel an chinois finalement. Tout ceci représente à mon sens l’ambition démentiel qu’a l’Asie qui est de plus en plus présente sur le marché international.
D’ailleurs autre point que j’ai beaucoup apprécié, c’est la démarche du personnage principale. Ca scène d’ouverture on la présente entrain de battre son adversaire en utilisant l’impact psychologique. Ce quelle finit par faire à la fin. En plus ce personnage retrace bien la complexité d’une double identité. Les américains qui ont une vision de ce personnage chinoise, les chinois qui ont une vision américaine de cette dernière et elle qui ce retrouve dans ce flou.
j’ai aussi apprécié la présence d’un casting cent pour cent asiatique dans un film aussi important. Je trouvais que contrairement à little italy, le film respectait les codes de la culture chinoise.
Mais Aldeia c’est quoi l’histoire : Née à New York, Rachel Chu n’est jamais allée en Asie. En accompagnant son fiancé Nick Young au mariage de son meilleur ami à Singapour, Rachel est donc enchantée de découvrir le continent de ses ancêtres…même si elle redoute un peu de rencontrer la famille de son fiancé. Il faut dire que Nick a omis quelques détails d’importance. Car il est non seulement l’héritier d’une des familles les plus riches du pays, mais aussi l’un de ses célibataires les plus recherchés. Rachel devient alors la cible de toutes les jeunes femmes de la bonne société singapourienne en mal de maris et, pire encore, de sa future belle-mère. Si l’amour ne s’achète pas, l’argent rend les situations parfois bien complexes…
Aldeia 